t'as l'air pensif ma belle??,!!???
...j'en dit pas plus frank risque de lire ces mots/.....
Prière de ne pas rigoler. Après qu'une photo de
Nicolas Sarkozyait été utilisée dans une école primaire d'Albi pour illustrer le thème
de la méchanceté, une enquête a été ouverte par le recteur d'Académie
de Midi-Pyrénées.
L'affaire remonte à l'été dernier et elle en dit
long sur le climat d'autoritarisme et de répression d'ultra-droite qui
pèse sur les citoyens de notre douce France. Dans le cadre d'un travail
ludique d'art plastique sur "
les sentiments et les expressions du visage",
une enseignante de l'école primaire Claude-Nougaro avait innocemment
demandé à ses élèves de CM1 de collecter sur internet et ailleurs des
photos et des images illustrant les sentiments de joie, colère,
crainte, fatigue, et... méchanceté.
Malheur, damnation, une des photos collées par une petite fille de 10 ans mettait en valeur
l'expression un tantinet colérique de "
Sarko notre chef" sur de grandes affiches placardées sur les murs de l'école !
Inadmissible pour certaines âmes sensibles et attachées à
l'image naturellement joviale et sympathique de notre gentil président.
C'est après l'envoi d'une lettre courageusement adressée à l'Élysée par
un
très collaborateur parent d'élève pour dénoncer "
une atteinte à l'image du chef de l'État", qu'une enquête a été diligentée par le recteur sur ordre de
Xavier Darcos, sinistre de l'éducation nationale.
Et c'est en juillet, que la directrice de l'école, Claudie Jalby, a été
informée par l'inspecteur d'Académie que la dite enquête avait été
ouverte. Le nom de l'auteur de cette lettre n'a pas été révélé. On
imagine qu'il ne voulait pas voir son nom étalé dans la presse pour
acte de sarkophilie caractérisé.
"
Parmi toutes ces photos de visages inconnus ou connus, il y avait malheureusement celle de Nicolas Sarkozy. J'ai regardé les expressions et non les visages", a expliqué à l'AFP l'institutrice, en poste à l'école Claude-Nougaro depuis septembre 2007.
"
On peut reprocher à
l'enseignante un manque de vigilance pour lequel sera appliquée une
sanction qui devrait se limiter à une simple remontrance", a
indiqué tout tremblant à l'AFP l'inspecteur d'académie Michel Azéma.
Pour ce courageux citoyen encore tout retourné par l'audace dissidente
des bambins "
l'enseignante aurait dû être plus attentive à l'utilisation de ces images (...).
Elle
aurait dû profiter de l'occasion pour faire une leçon d'instruction
civique pour expliquer la démocratie et le rôle du président de la
République et des personnalités du monde politique".
Dans le genre la-voix-de-son-maître, "
Oui-Oui inspecteur d'académie"n'aurait pas mieux dit. Les affiches blasphématoires ont donc été
dare-dare retirées des murs dès le déclenchement de la polémique. Un
conseil d'école extraordinaire, avec des représentants des parents et
de la mairie, a été convoqué pour statuer sur ce crime de lèse-majesté.
On ignore cependant si un mandat de dépôt ou d'amener a été suggéré par
notre Garde des Sceaux à champagne, Rachida Dati.